Apple a publié un outil qui montre l'impact de la pandémie COVID-19 sur les mouvements de population dans le monde depuis le 13 janvier.
Nommé « Rapports sur les tendances de la mobilité », cet outil est similaire à la base de données de Google nommée « Community Mobility Reports (ou Rapports sur la mobilité des communautés), lancé plus tôt en avril. Les deux géants technologiques ont également uni leurs forces pour lancer un outil commun de recherche décentralisé des contacts COVID-19 pour leurs systèmes d'exploitation mobiles respectifs.
Les rapports d'Apple s'appuient sur les outils d'Apple Maps pour mesurer la façon dont les gens utilisent les différents moyens de transport que les cartes suivent, comme la voiture, la marche et les transports publics. Afin d'apaiser d'éventuelles inquiétudes quant à la protection de la vie privée, les données sont anonymisées et agrégées.
Apple a détaillé ces données dans une déclaration publiée sur son site web officiel :
« Maps n'associe pas les données de mobilité à l'identifiant Apple d'un utilisateur, et Apple ne conserve pas d'historique des déplacements d'un utilisateur. En utilisant les données agrégées collectées par Apple Maps, le nouveau site web indique les tendances de la mobilité pour les grandes villes et 63 pays ou régions. »
La société a ensuite précisé que les données sont générées en comptant le nombre de demandes faites à l'application Apple Maps lorsque les utilisateurs cherchent leur chemin. Ces ensembles de données sont comparés pour refléter l'évolution du nombre d'utilisateurs qui conduisent, marchent ou prennent les transports publics.
Vous pouvez vérifier les changements vous-même en visitant le site web dédié. Les rapports sont publiés quotidiennement et enregistrés sur le graphique, y compris par rapport à la base de référence du 13 janvier.
Cet outil a été publié dans le but d'aider les gouvernements et les autorités sanitaires à mieux comprendre comment les gens se sont adaptés aux défis de la pandémie COVID-19, ce qui pourrait les aider à élaborer des politiques publiques. Bien entendu, Apple s'est empressé de répéter à plusieurs reprises que la protection de la vie privée des utilisateurs est au cœur de ses efforts, et qu'elle ne tient pas de profil des déplacements ou des recherches de ses utilisateurs individuels.
Comme des circonstances exceptionnelles appellent des mesures exceptionnelles, certains pays ont décidé de tenir compte de ce conseil en utilisant la technologie pour suivre et surveiller la propagation de la maladie du coronavirus.
Israël a approuvé de nouvelles mesures pour suivre les téléphones portables de ses citoyens, tandis que Singapour a rendu publiques les informations personnelles des victimes de la maladie. D'autres pays ont opté pour le partage de données de localisation agrégées et anonymisées avec les autorités sanitaires.
Toutes ces mesures soulèvent la question de savoir comment cette pandémie pourrait affecter le droit à la vie privée numérique. Tony Anscombe, évangéliste de la sécurité en chef d’ESET, se questionne donc sur ce qui pourrait se passer lorsque la situation sera différente.
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